Lahcen Khedim s’inspire de mouvements comme l’expressionnisme américain, le Bad Painting, le street art, tout en développant une gestuelle picturale très personnelle. Ses œuvres sont souvent qualifiées d’abstraction expressive, avec une forte présence du trait, du mouvement, et une intensité émotionnelle palpable.
Les dessins de Lahcen Khedim occupent une place singulière dans son œuvre, à la fois autonomes et complémentaires de ses peintures. Ils révèlent une facette plus intime, plus immédiate de son geste artistique. L'artiste aborde le dessin comme une extension de sa pensée picturale, avec une gestuelle spontanée et nerveuse. Ses traits sont souvent griffés, striés, hachurés, traduisant une tension intérieure, une urgence expressive. Il s’agit, cependant, moins de représenter que d’évoquer, de faire surgir des présences dans le vide du papier.
Le dessin chez Khedim est un laboratoire de la pensée, un lieu où se cristallisent les émotions brutes avant leur transposition en peinture.
Il y explore des thématiques similaires à ses séries picturales : le chaos, la foule, l’individu, mais avec une économie de moyens qui renforce leur impact.
Lahcen Khedim draws inspiration from movements such as American Expressionism, Bad Painting, and street art, while developing a highly personal pictorial style. His works are often described as expressive abstraction, with a strong presence of line, movement, and palpable emotional intensity.
Lahcen Khedim's drawings occupy a unique place in his work, both autonomous and complementary to his paintings. They reveal a more intimate, more immediate facet of his artistic gesture. The artist approaches drawing as an extension of his pictorial thinking, with spontaneous and nervous gestures.
His lines are often scratched, streaked, and hatched, conveying an inner tension and expressive urgency.
However, it is less a matter of representing than of evoking, of bringing presences to life in the emptiness of the paper.
For Khedim, drawing is a laboratory of thought, a place where raw emotions crystallize before being transposed into painting.
He explores themes similar to those in his pictorial series: chaos, crowds, the individual, but with an economy of means that reinforces their impact.